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Compte rendu conférence Museomix #23

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carlacrz opened this issue May 25, 2020 · 4 comments
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Compte rendu conférence Museomix #23

carlacrz opened this issue May 25, 2020 · 4 comments
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@carlacrz
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Compte rendu de la conférence "Coronamix en déconfinement" le 5 juin 2020.

@carlacrz carlacrz self-assigned this May 25, 2020
@carlacrz carlacrz changed the title Compte rendu conférence Muséomix Compte rendu conférence Museomix May 25, 2020
@emchateau
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@carlacrz
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carlacrz commented Jun 8, 2020

Le 5 juin dernier, Museomix Québec a organisé sa seconde rencontre Coronamix en déconfinement. À cette occasion, quatre professionnels ont présenté brièvement leur réflexion sur la place des contenus virtuels dans les musées en temps de pandémie et de confinement.

Éric Langlois, spécialiste en cybermuséologie et enseignant à l'Université du Québec en Outaouais, a présenté « Musées + COVID-19 + cybermuséologie = exister ou subsister ? ». De son analyse qualitative sur les activités de médiation d’une quarantaine d’institutions muséales internationales pendant le confinement, il retient principalement une forte présence de la figure humaine à l’écran. En effet, les musées ont favorisé les conférences et les visites guidées synchrones ou asynchrones, la démystification des professions muséales et la mise en valeur des collections par l’image numérique. Pour ce faire, le Web, les mots-dièse ou hashtags et Facebook ont été les trois principaux dispositifs médiatiques numériques auxquels ont eu recours les musées. Ainsi, la promotion d’une offre en ligne plus variée, la présence accrue sur les réseaux sociaux et l’utilisation de dispositifs vidéo en direct démontrent que si les musées n’ont pas tout refait durant la crise sanitaire, ils se sont adaptés. Parmi eux, ceux qui ont su « exister » l’ont fait au moyen d’initiatives multiples et soutenues afin de maintenir un contact. Le Musée de Joliette a, par exemple, mis en place une initiative Musée en quarantaine qui exhorte le-a visiteur-teuse à créer selon une thématique hebdomadaire en vue d’être exposé-e virtuellement. De son côté, le Musée de Pont-Aven a invité ses internautes à devenir les curateurs de la prochaine exposition ouverte au public. Les 35 œuvres ayant recueilli le plus de votes durant le projet Réserve ouvre-toi ! seront exposées.

Pour sa part, Guillaume Nolin, économiste à la Banque du Canada, a opté pour une réflexion financière. D’après lui, une médiation virtuelle gratuite n’impacterait pas négativement une institution muséale car une faible proportion de ses revenus est générée par la billetterie et les abonnements. Les apports des donateur-trice-s pourraient être mis à profit dans le développement et l’amélioration des services technologiques offerts en ligne afin de continuer le rayonnement des collections. Par la suite, il a comparé l’art à la musique en s’intéressant au bouleversement qu’entraîne la gratuité dans le domaine de la culture. Selon sa prévision optimiste, depuis l’arrivée de Napster, service de partage de fichiers dans l’industrie musicale, en 1999, la qualité de l’offre n’a aucunement déclinée. Il devrait en être de même dans le secteur muséal.

Éric Trépanier, spécialiste en utilisation de données chez Synapse C, s’est quant à lui interrogé sur le contenu gratuit en ligne : est-il favorable et bénéfique ? Pour que la réponse soit positive, le contenu doit répondre aux exigences suivantes : définir et connaître sa clientèle ainsi que l’état de la situation avant de débuter puis réajuster sa cible en conséquence mais aussi être découvrable notamment à l’aide d’un référencement efficace et maîtrisé (balises, bannières, page Wikipédia, etc.). L’intervenant a ensuite nuancé son propos en rappelant que l’utilisation du numérique doit être progressive. Ce dernier a certes permis de maintenir une proximité entre les publics et les institutions muséales pendant la quarantaine néanmoins, la clientèle virtuelle ne doit pas être confondue avec celle du musée physique.

Enfin, Laurent Simon, co-créateur de Mosaic et enseignant à HEC Montréal, s’est intéressé aux réponses sociologiques face à la crise. Tout d'abord, il a évidemment été nécessaire d’assurer un contact par des stratégies de présence et d’accentuation de la dimension humaine et humaniste des musées. Puis, le musée s’est revendiqué comme propriétaire de capital culturel. Après quoi, il a virtualisé ses visites et enfin, a suscité la participation de ses visiteur-trice-s en leur donnant matière à (co)créer. Sa conclusion sur les répercussions du confinement sur le domaine muséal a mis en évidence d’une part, son regret face au manque de visibilité du personnel — il a préconisé le maintien d'une forte productivité des employé-e-s pour générer de la valeur muséale — et d’autre part, son questionnement sur les façons de développer des capacités d’innovation et d’entrepreneuriat au sein des institutions.

Le webinaire s'est conclu avec une table ronde des participants autour de la problématique suivante : faut-il se limiter au numérique en temps de crise ? Le numérique est-il vraiment la solution ?

@aliciademoulian
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Contributor

Sans avoir pu participer à la conférence de Muséomix, je trouve que ton compte-rendu résume très bien ce qui a pu être dit. Tu as bien présenté les problématiques soulevées par chaque intervenant. Je me demandais si des éléments de réponse avaient pu être apportés à la dernière question que tu indiques à la fin de ton article ?

@carlacrz
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Contributor Author

@aliciademoulian je suis tout à fait d'accord avec ton commentaire et d'ailleurs si vous pensez que je devrais approfondir, je peux le faire.
À vrai dire, j'ai décidé de terminer avec cette question car tous les participants (professionnels ou non) ont pu apporter leur réponse/avis et la discussion a duré un bon moment sans qu'il y ait de "bonne" réponse. Aussi, pour éviter que le résumé ne devienne trop long je me suis dit que conclure avec cette question pourrait aussi permettre à nos lecteur-trice-s de partager leur opinion sur le site. Qu'en penses-tu ?

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